Bien entendu pour qu'un parc éolien fonctionne il faut du vent, l'étude du potentiel éolien d'un site est faite en phase 2 (voir au-dessus) ce point est assez intéressant car il comporte la phase la plus « technique » du projet de montage.
Tout d'abord ce que l'on cherche à mesurer c'est l'énergie éolienne récupérable sur le site de mesure. Compte tenu des caractéristiques des éoliennes, la plage de mesure s'étend de 3 m/s à 25 m/s. Les caractéristiques principales mesurées sont :
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la vitesse moyenne sur 10 minutes
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l'écart-type de cette vitesse sur les 10 minutes
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la vitesse maximale sur les dix minutes
Pour mesurer ces caractéristiques on utillise des anémomètres et des girouettes, les capteurs sont étalonnés en soufflerie : ils doivent être ré-étalonnés tous les ans au minimum.Pour la direction du vent, le capteur (girouette) est un potentiomètre tournant dans la plupart des cas.
Genre de capteurs (anémomètre + girouette) utilisé pour la mesure du potentiel éolien
Les capteurs sont installés sur un mât de mesure qui peut être soit autoportant, soit haubané. Pour une première analyse, on utilise un mât de 10 mètres de hauteur ; pour une analyse plus détaillée, ce seront des mâts de 40 ou 60 mètres avec des capteurs à différentes hauteurs pour déterminer le profil vertical de la vitesse du vent *.
* Profil vertical de la vitesse du vent : différence dans la vitesse ou la direction des vents entre deux points de l'athmosphère. Selon que les deux points de référence sont à des altitudes différentes ou à des coordonnées géographiques différentes, le cisaillement est dit vertical ou horizontal.
Mat de mesure haubané de 60 m
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